Une soirée au profit de l'Afrique
Par Florence Louis le lundi 20 juin 2005, 12:08 - Culture - Lien permanent
La prochaine soirée Panamafrica aura lieu le vendredi 24 juin 2004 :
- à la Péniche Alternat, quai de Bercy, Paris 13ème
- entrée : 6€
- accès : métro Bibliothèque François Mitterand, Bercy ou Quai de la Gare
Commentaires
Je ne suis arrivé qu'à 3h mais l'ambiance était très bonne. Apparamment mon gateau a plus, du coup j'ai fait le même dimanche pour enfin le goutter :-)! Trop cool le CD d'Heartical pour Panamafrica.
Toute personne participant à une réunion est considérée comme membre et a le droit de vote (sauf si elle le refuse et souhaite n'être que spectateur des débats).
La totalité des bénéfices est investi dans nos projets. Panamafrica est une petite structure qui finance des petits projets car nous pensons que les ONG de développement (j'exclus de mon raisonnement les interventions d'urgence, guerre, camps de réfugiés...) utilisent une bonne part de leurs financements en frais de fonctionnement : 4x4, salaires d'expatriés, billets d'avions et frais de déplacement pour le suivi des projets, etc.. Nous en avons eu l'expérience avec notre premier partenaire, Action et développement, qui a très vite grossi suite aux financements faramineux de la Banque mondiale.
A l'instar de l'association sénégalaise Man Keneen Ki que PANAMAFRICA a soutenu en 2003 et 2004, nous pensons que les organismes qui luttent contre la pauvreté doivent "travailler leur invisibilité et leur disparition". Nous pouvons lire dans la brochure de présentation de Man Keneen Ki :
" Nous, en Afrique, voyons beaucoup d'organismes, institutions, ONG installées dans l'ostentation de la lutte contre la pauvreté.(...) Si bien installé est ce commerce que l'on peine à croire que son but soit de faire disparaitre le problème qui l'a fondé et le nourrit. L'objet de l eur lutte ayant installé les combattants dans dans l'existence, son éradication tiendrait du suicide. La pauvreté devient leur afaire, une affaire de spécialistes ; les spécialistes sont nombreux et l'affaire est prospère. (...) Comment ne pas voir quand ils mettent tant de soin en à se montrer, que les organismes de lutte contre la pauvreté ne projettent pas de lutter pour la disparition de la pauvreté mais contre sa disparition ? Comment ne pas comprendre que leur mission est seulement d'empêcher que la pauvreté ne s'effondre sur elle-même, de faire en sorte que les pauvres continuent à être des pauvres, dans un état supportable aux riches et supportant leur richesse ?"
...
Es ce qu'on peut considerer que les dirigeants d'ONG ne souhaitent pas que les conflits dans le monde se finissent car c'est leurs fonds de commerce?. y a t'il des aides venant d'ONG reversées aux associations directement; en d'autre termes: "une sous traitance de l'activité".
Si les ONG se transforment en banque, qui va faire le travail necessaire au devellopement??. n'est il pas souhaitable qu'il en soit ainsi; des B(anques)NG relayées par des reseaux d'associations soustraitantes en france et dans les pays consernés.
J'ai exclu de ma réflexion les guerres et les déplacements de population car il s'agit d'urgence, et non de développement.
Les ONG font elles-mêmes le travail, ce qui mulitplie les acteurs sur place : plus une ONG a de bureaux et de centres, plus elle parait crédible aux yeux des grands bailleurs. Ceux-ci préfèrent donner d'un coup de grosses sommes, ce qui leur simplifie le travail, que de mulitplier les aides aux associations locales qui elles, ne travaillent pas dans la lutte contre la pauvreté, mais luttent tout simplement pour vivre. Je parle des groupements d'intérêt économiques, des coopératives, des associations locales. En quelque sorte, PANAMARICA est une banque qui récolte de l'argent, du matériel mais aussi du savoir-faire et des compétences transmises sur place. Imaginer que nous sommes autre chose est très prétentieux. Par contre, nous essayons de nous adresser au plus près de la population.
Il faut comprendre que les ONG se retrouvent avec le rôle traditionnel des politiques : gérer un pays en termes d'éducation, de santé, de formation... On se retrouve avec des fonctionnaires, qui plus est souvent étrangers, qui fomentent des programmes de grande ampleur comme autrefois les grands programmes politiques (le New deal, la NEP...).
exemple de projets suite au tsunami au Sri lanka : www.radiofrance.fr/report...